ctuellement, la société de nouveau manifeste
énorme intérêt pour les jouets de différentes
époques et peuples. Dans le rythme toujours accélère
de sa vie l'homme contemporain comprit que la chose la plus
profonde et la plus intime qui se trouve dans son intérieur
comporte l'univers de son enfance, que l'habite mais qui
en même temps se trouve caché derrière
la «porte» de l'expérience de la vie,
de l'instruction, des conventions sociales etc... qui n'est
si facile à ouvrir. Ce n'est pas par hasard que soient
si populaires toutes ces nombreuses foires des jouets, salons,
galeries et expositions où est montrée l'histoire
d'évolution du jouet traditionnel à travers
ses divers types matières dont il est fabriqué.
"Skomorokh sur le mouton"
Yaroslavl majolica. 2001
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L'exposition
semblable «Jouet de la Russie. Histoire et contemporanéité»
fut tenue en 2001 dans les salles d'exposition du Fonds
des artisanats de la Russie à Moscou. Y furent représentés
des jouets traditionnels russes fabriqués de bois,
d'argile, d’écorce de bouleau, de paille, de
chiffon dont les origines remontent aux temps païens.
A propos, notons qu'il
y plus de cent ans, les mécènes Mamontov et
Morozov, propriétaires des hôtels particuliers
sis dans la ruelle Léontievsky manifestaient de l'intérêt
pour la culture et les artisanats d'art russes. Dans cette
ruelle, à la deuxième moitié du XlX-ème
siècle, habitait la famille d'Anatoly Mamontov, frère
de célèbre Savva Mamontov. Au milieu des années
1880, Savva Mamontov créa le cercle connu d'Ahramtsevo,
réunissant les artistes, les critiques, les musiciens,
qui aspiraient a faire renaître dans les arts le style
«russe». En même temps, dans l’atelier-magasin
«Education des enfants» d'Anatoly Mamontov situé
dans la ruelle Léontievsky commencent a apparaître
les soi-disant poupées ethnographiques vêtues
en costumes de fête folkloriques des habitants de
différents gouvernements et districts de la Russie.
"Emelya et Brochet"
Yaroslavl majolica. 2003
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Durant les
premières années du pouvoir soviétique,
le jouet russe fabriqué à la main traverçait
une crise profonde. Les bouleversements révolutionnaires
et la guerre civile ne contribuaient nullement à
son évolution. D'autre part, le jouet fabriqué
à la main commença à céder la
place aux poupées produites à la fabrique,
aux jouets métalliques estampés.
Louka Kotikov, créateur
connu de poupées du village de Fédoséévo
du district de Sémionov clé la région
de Nijni-Novgorod fit même une démarche désespérée
voire tragi-comique. Ayant déclaré que «si
le jouet est mort, je n'ai non plus aucune raison de vivre»,
il organisa ses funérailles symboliques. Dans le
cimetière situé presqu'en face de sa maison,
il installa un monument funéraire avec inscription
que ci-gît le corps de L.Kotikov. Ce monument avait
une forme d'un moulin à vent sur les ailes duquel
Rirent placés des personnages clé contes.
Toutefois, avec le temps, l'intérêt pour le
jouet, surtout pour le jouet paysan, commença peu
à peu à grandir. La fabrication du jouet russe
fait à la main dans la période soviétique
allant clés les premières années du
pouvoir soviétique jusqu'à la fin des années
80 du XX-ème siècle, fut concentrée
dans les centres d'artisanats d'art.
"Fille allait chercher de l'eau"
Jouet de Tver. 2000
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La nouvelle
période dans l'évolution du jouet russe fait
à la main commença à la fin des années
80 du XX-ème siècle. On dirait que la digue
qui barrait la voie aux divers désirs et aspirations
des personnes fut renversée. Les nouveaux rapports
entre les hommes, les autres formes d'existance économique
furent un facteur révolutionnaire de la fin du XX-ème
siècle. La situation qui se forma dans les arts plastiques
et surtout clans les arts décoratifs et appliqués
rappelait sous beaucoup clé rapports les événements
qui avaient eu lieu il y un siècle, c'est-à-dire
à l'époque où l'on créait les
oeuvres d'art dans le soi-disant style russe.
Avant tout, beaucoup des maîtres
et de peintres s'adressèrent à l'arrangement
des anciens jouets disparus pour telle ou telle raison à
la période soviétique. L'ancienne ville russe
de Tver était toujours célèbre par
ses traditions artistiques. Les jouets de bois que l'on
fait à la main durant les dernières décennies,
surprennent par l'usage habile clé l'ancienne tradition,
par leur lien étroit avec les couches profondes de
la culture russe épique.
"La jeune fille avec le coq"
Jouet de Tver. 2003
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Le
trait très caractéristique de ces derniers
temps consiste en ce que l'on commence à mettre en
valeur de façon toujours plus active les traditions
artistiques remontant au passé lointain d'un tel
ou tel centre ou région.
L'entreprise «Majolique»
de la ville de Yaroslavl en est l'exemple frappant. La collectivité
de créateurs guidée par N.Pavlova, Peintre
en Chef, créa dés objets de majolique exceptionnels.
Au début fut un sifflet ordinaire que l'on ennoblit
grâce a la technique dite «majolique»,
c'est-à-dire les argiles rouges furent couvertes
d'une glaçure blanche opaque et peinte de couleurs
différentes. Les sifflets, les jouets à bascule
de majolique clé Yaroslavl rappellent par leurs apparences
la culture des carnavals de l'Ancienne Russie.
Ainsi la tendance qui marque le développement des
centres traditionnels du jouet russe consiste en ce que
tout en conservant les formes et les images habituelles
du jouet, ils s'intègrent à présent
d'une façon active au marché moderne et réagissent
sur les demandes de ce dernier.
"Ours et la cuve du miel"
Yaroslavl majolica. 2004
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Ces
derniers temps, furent créés les ateliers
réunissent les artistes spécialisés
dans la création jouet russe fait à la main
ce qui fait renaître ainsi dire les artels d'autrefois.
Les jouets originaux faits de tissu et ceramices sous form
de poupées sont créés dans l'atelier
Galina Maslennikova (Moscou).
Leur ateliers «Poupées
russes» fondé en 1990 travaille dans l'ancienne
tradition de la ville Vladimir de la poupée ethnographique
qui existait a son temps dans l'atelier «Education
des enfants». Galina Maslennikova est un des artistes
les plus réputés de Moscou dans le domaine
de design de poupées. "Poupées russes"
a rassemblé environ 50 artisans et artistes professionnels:
les modélistes, les sculpteurs, les maîtres
de céramique de Moscou, graveurs et maîtres
de peinture décorative de Sergiev Posad, Nijni-Novgorod,
Vladimir, les maîtres d'artisanats russes traditionnels
de tissage de chaussures de tille et de fabrication de bottes
estimée. Galina Maslennikova est un membre de la
Guilde d'Artiste internationale. Dans 1992-1997 elle a participé
à l’expositions de Moscou et internationales
(en France, Canada, Etats-Unis, Allemagne et Autriche).
Les poupées de Galina Maslennikova sont habillées
aux costumes traditionnels des divers districts de la Russie
des 18ème et 19ème siècles
Atelier de Galina Maslennikova
"Le vieillard avec sa vieille". 2004
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A
Saint-Pétersbourg on fabriquait toujours jouets...
Saint-Pétersbourg que Pierre Premier orientait vers
l'emprunt des expériences européennes dans
les industries, des éléments dans la culture
occidentale ne pouvaient pas avoir la très développés
d'arts populaires (paysans) existaient dans les autres régions
de l'Etat Russe. Ceci pourquoi à Saint-Pétersbourg
prédomina fabrication de la poupée urbaine
et de la poupée faite de matières fragiles
coûteux destinée à décorer les
intérieurs. Ceci étant, Saint-Pétersbourg
y devint un centre artisanal particulier. Les artisans de
Saint-Pétersbourg faisaient les poupées représentant
les dames chic, les hussards, les demoiselles, les marchande
belles aristocrates, les militaires. Ces poupées
faisaient partie de la collection du Musée de Sénats
de la Cité de Sel de Pétersbourg. Dès
la fin des années 20 du XlX-ème siècle,
le nombre de fabricants de jouets y commence peu à
peu grandir.
Le jeu à la poupée
devint répandu parmi les états différents
de la population de la capitale. (Rappelons le roman de
A.Pouchkine «Eugène Onéguine»:
«Tout en jouant avec sa poupée docile l'enfant
se prépare aux convenances aux lois du monde et lui
répète avec un d'importance les leçons
données par sa chère petite maman). La renaissance
de l'art de création de poupées la main commença
dans les années 90 du XX-eme siècle. L'univers
charmant et douillet des propriétés seigneuriales
fut de nouveau incarné à travers les images
de nombreuses poupées dites «urbaines».
L'unité art - production
«Potechny Promyssel» (métiers d'amusement)
devint le plus grand centre saint-pétersbourgeois
de fabrication de poupées en costumes nationaux et
mondains d'époques et de peuples différents.
La série «Dynastie des tsars» où
sont représentés les tsars russes depuis Pierre
I jusqu'à Nicolas II, la série «Personnages
historiques» qui comprend Souvorov, Koutouzov, Menchikov
et autres personnalités russes... sont la carte de
visite de cette unité.
Ces jouets - souvenirs de
petite taille soigneusement façonnés ayant
faites en porcelaine (tète, bras) avec lesquels on
peut jouer soit les collectionner représentent un
phénomène artistique important.
"La fille de boyard"
Saint-Pétersbourg. 2003
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